750 grammes
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V i n 2 1

V i n 2 1
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25 mars 2008

Concours d'Oeno, Clos Vougeot & Gazin 2000 !

Juste un entrefilet pour remercier les organisateurs du concours d'oenologie d'il y a deux semaines à Beaune : Bouchard Père & Fils, et Dauvigne :D

Deux dégustations formidables ces derniers temps à la maison, en famille et grâce au paternel : Un Clos de Vougeot remarquable (j'y reviendrai plus longuement...) et un Gazin 2000, dégusté à l'occasion du traditionnel déjeuner dominical de Pâques :)

Deux vins hors du commun qui ont largement leur place parmi mes meilleurs souvenirs oenos !

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5 mars 2008

Curieux, curieux !

Bien, c'est désormais définitif, on frise l'ivrognerie. Sous prétexte qu'un même vin ne peut pas accompagner une petite assiette de cuisses de grenouilles en entrée et une côte de bœuf maître d'hotel, nous avons ouvert une bouteille ET une demi.. à 3.

Si vous connaissez un bon médecin :p

Il va sans dire que tout cela était très bon, mets et vins inclus. Venons en à l'objet de ce post, un fait surprenant :

Chassagne Montrachet Bouchard Père & Fils, 2000 :

Au nez comme en bouche, au lieu de trouver le gras et les arômes caractéristiques du cru, une grande surprise. Une oxydation marquée, rappelant les vieux chardonnay du jura et les vins jaunes.
Est ce normal ? Probable que non. Mais alors, est ce un défaut du vin qui ne nous a pas trop choqué étant donné notre goût pour les vins jaunes et leur coté oxydatif ?
Assez curieux, n'est ce pas ?

Gevrey-Chambertin 2002, Bouchard Père & Fils, 2002 :

A l'inverse, pas de surprise ici, beaucoup de plaisir ! Du fruit, du velouté, de la structure en juste équilibre. Le vieillissement en demi a probablement aidé à faire murir ce vin. Tout juste pourrait-on espérer plus d'ampleur d'ici deux ou trois ans. Sinon, un sans faute !

A propos de Bouchard, nous avons découvert qu'il s'agissait de la même structure que William Fèvre (qu'ils ont acheté pour s'étendre en Chablis). C'est vrai que leur marketing est assez similaire...

4 mars 2008

Sol, Sangre, Vino... Argentina !

Sur un plat typé terroir, que demander de mieux qu'un cahors ou qu'un madiran ?

La réponse pourrait bien venir de très loin, au delà de l'Atlantique... L'Argentine !
Cocorico tout de même, c'est un Français qui s'est chargé de façonner ce vin, afin de convenir au palais tel qu'il les imagine : Michel Roland.

Acquis avec le coffret 'Tour du Monde' de 1855.com, ce vin typé du continent sud-américain tient ses promesses. Beaucoup de force, de puissance, des tanins pas encore fondus (mea culpa... dégusté trop tôt, c'est un 2006), mais aussi du charme et de la personnalité, avec des arômes de fruits noirs, d'écorce, de clous de girofles...

Au nez comme en bouche, on trouve également des arômes plus doux, comme la vanille, le sucre de canne...

Titrant 13°5, c'est un vin proche de ce qu'on peut trouver au Chili (Viu Manent), en plus entier encore... Le vieillissement lui donnera peut être de la douceur et davantage d'arôme. D'ici là, c'est encore un vin fort, masculin, avec une structure marquée, ne livrant pas encore tous ses charmes.

Point fort : la puissance & les arômes naissants combinés.
Point faible : les tanins encore trop astringents.

3 mars 2008

Un vin, un jour...

Une jolie découverte ce soir, grâce au maître de cave (toujours bien inspiré! Merci de m'avoir refilé le virus... parmi d'autres bonnes choses !) et au site "1 vin 1 jour", sur lequel il a effectué ce bel achat : Chorey les Beaune 2005, Domaine Maréchal-Caillot.

Un bourgogne rouge se laissant boire jeune avec beaucoup de finesse et d'originalité. Au nez, des arômes de cerise et de framboise s'imposent et promettent un bon moment... à juste titre !

Dégusté sur un Serano décidément dantesque et une pintade à la pomme cuite délicieuse, il a révélé un bouquet de saveurs peu commun : myrtille, cassis, groseilles... Mais l'abondance de fruits ne cachait pas une certaine structure (certes très douce et féminine, on n'est pas loin d'un Chambolle...), qui avec les tanins, présents sans excès, laissent augurer d'un beau vieillissement.

Un seul problème donc... Quant peut-on craquer ? Sur le fruit, dans 3 ans, dans 10 ans ?
Nul doute qu'une nouvelle dégustation permettra d'y voir plus clair !

PS: Un détail important ! Le prix : 70 euros les 6 bouteilles... Pas mal, non ?

1 mars 2008

Dégustation des vins du Domaine Mochel

Et voici le 1er message de ce blog consacré à une vraie dégustation !

Mercredi 27 février, nous avons reçu pour la première fois un producteur alsacien, Mr Guillaume MOCHEL, qui nous a fait l'honneur et le plaisir de nous présenter pas moins de douze vins différents.

Cela nous a permit de découvrir la quasi-totalité des cépages utilisés en Alsace, et de nous forger notre opinion sur une très large partie de sa gamme.

Nous avons entamé la dégustation avec un verre du Crémant produit au domaine, frais et fluide (50% de Chardonnay), agréable par la délicatesse de son effervescence (trop souvent grossière dans les crémants d'autres producteurs d'Alsace et d'ailleurs) et par ses arômes de fruits blancs.

Puis, nous avons pu gouter les principaux "Vins de fruits" du domaine, à savoir le Sylvaner, le Klevner et le Riesling. Ces trois vins sont forts agréables à boire, caractérisés par la finesse et la fraicheur provenant de leur cépage et de la vinification adoptée. C'est en effet une volonté revendiquée par Mr Mochel, que de produire des vins fins, élégants, pas trop exubérants en bouche.

Pour la suite de la dégustation, nous avons gouté les vins deux par deux, afin de pouvoir mieux les comparer.

Riesling Grand Cru et Riesling Grand Cru Cuvée Henriette :
Le premier est élaboré avec des raisins provenant de vignes âgées de 25 à 30 ans minimum, et le second, baptisée ainsi en hommage à la grand-mère de Guillaume Mochel lors de ses 80 ans, est issu de raisins des plus vieilles vignes de l'exploitation (50 ans minimum !).
Le succès de la cuvée Henriette a été unanime ! Parmi les 65 participants, je n'en connais aucun qui ne l'ai pas apprécié. En outre, pour un vin à moins de 10 euros (si je me souviens bien car je n'ai plus mes notes de dégustations sous la main.. D'où le manque de détail), la performance est impressionnante !

Muscat et Muscat Grand Cru :
Le premier est un muscat assez classique, avec une attaque très sucrée et une fin de bouche plus végétale. Peu friand de ce cépage, j'ai été agréablement surpris par le second qui est un vin plus complexe, plus éloigné des canons du genre. Ma préférence va donc au deuxième pour ses arômes plus recherchés et sa finesse (caractérisant définitivement la "patte" du domaine Mochel!).

Pinot Gris et Pinot Noir :
Appelé Tokay jusqu'en 2001 dans l'exploitation et jusqu'à plus récemment dans toute l'Alsace, malgré l'absence de point commun avec le Tokay de Hongrie, ce vin m'a très agréablement étonné. Je ne le connaissais pas et on me l'avait décrit comme "passe-partout", peu typé...
Certes c'est un vin qui pourrait agrémenter tout un repas, de l'entrée au dessert, mais ce n'est pas par manque de caractère ! Arômes de fruits blanc, de poire et de pêche notamment, pointes d'agrumes, structure fine mais présente, fin de bouche agréable et peu emphatique.

Le Pinot noir est le seul vin rouge cultivé en Alsace. Proche par la couleur et par le nez d'un Poulsard jurassien (ou Ploussard à Arbois), c'est un vin délicat, frais, à boire sur le fruit.

Gewurztraminer et Gewurztraminer Grand Cru :
Apothéose de la dégustation, ces deux crus remportèrent l'adhésion d'un public pourtant peu coutumier des vins alsaciens. Le premier tranchait avec la plupart des vins blancs du domaine, avec des arômes plus expressifs, un nez très fruité et beaucoup de rondeur en bouche. Le second partage ces caractéristiques mais y ajoute de la complexité, de la longueur, de l'élégance... Un véritable Grand Cru !

L'exercice était ardu pour Mr Mochel, qui avait à faire à une assistance à 80% ignorante des vins d'Alsace, et davantage habituée aux Bordeaux et dans une moindre mesure aux Bourgognes. En outre, la plupart de nos intervenants sont rompus à l'exercice de la dégustation "commentée", contrairement à Guillaume Mochel, pour qui ce n'était que la deuxième ! Pourtant, les grands crus de l'Altenberg de Bergbieten ont séduit par les qualités que j'énumérais plus haut, et la prestation de Mr Mochel a plu également, suscitant une multitude de questions et beaucoup d'interactivité dans la dégustation (du jamais vu depuis un an et demi !).

Pour ma part, ce fut l'occasion de découvrir de nombreux cépages alsaciens que je ne connaissais pas, et la confirmation que le domaine Mochel était bel et bien une référence en Alsace. La revue du vin de France consacre d'ailleurs une double page ce mois ci aux crus de l'Altenberg de Berbieten, y présentant le domaine comme LA référence !

Je vous conseille très vivement de passer au caveau familial, et de vous laisser tenter par ces formidables crus. En particulier je vous recommande mes coups de cœur : Le Riesling Grand Cru Cuvée Henriette, le Pinot Gris, et le Gewurztraminer Grand Cru !

Merci infiniment donc à Mr Guillaume Mochel, pour s'être déplacé jusqu'en région parisienne, pour avoir amené tant de crus différents, et pour avoir répondu avec patience et pédagogie aux différentes questions du public !

Ce fut un très grand plaisir que de le recevoir, et de donner ainsi l'occasion à un public novice de découvrir la grande qualité de ses vins !

NB: Comme je l'indiquais plus haut, mes notes sont restées à Paris pour les vacances, ce qui m'empêche de préciser les millésimes, et me prive de vous livrer davantage de détails quant à la dégustation. Si vous avez une question particulière, je me ferai un plaisir d'y répondre dés que possible.

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24 février 2008

Top 3 !

Un dernier petit post avant de laisser reposer ce blog naissant, pour vous confier le top 3 de mes souvenirs oenos :

1. Salon 1983 : la révélation ! Ou la preuve que le champagne est avant tout un vin, et un grand vin.

2. Chambole-Musigny 1974, de Hasenklever : Un sommet de délicatesse, de complexité, de féminité. Une perle de la cave familiale !

3. Batard-Montrachet 1998, de Louis Jadot : Le meilleur blanc de bourgogne que j'ai eu la chance de gouter.

Je n'en dis pas plus sur ces 3 vins exceptionnels, découverts et bus dans des circonstances très différentes, mais qui m'ont tous laissé un souvenir impérissable :)

24 février 2008

Première !

Je commence par un bref hommage aux bouteilles m'ayant inspiré l'idée de ce blog !
Elles furent ouvertes à l'occasion de l'anniversaire de ma mère, en compagnie de quelques amis proches. (Je précise les mets qu'ils accompagnaient, pour les gastronomes !) :

- Chablis "Montée du Tonnerre" 2001, de Hervé Laffay (sur un tartare de saumon)

- Puligny-Montrachet "Hameau de Blagny" 2005, du domaine Jean Pascal & fils (sur une croute aux morilles)

- Un Vosne-Romanée 2005, de Fabrice Martin (sur un Serrano)

- Un Hermitage "Marquise de la Tourette" 2000, de chez Delas. (Plateau de fromages...)

Il est trop tard pour retranscrire ici les commentaires de dégustations... A retenir tout de même : l'extrême délicatesse du Vosne-Romanée, très agréable, et l'originalité du Blagny, rappelant à la fois la fraicheur d'un Pouilly Fuissé et la force, l'opulence d'un Condrieu.


Merci à la maitresse de maison pour le repas d'anthologie et au maître de maison pour ces très belles bouteilles !

24 février 2008

3, 2, 1... Cheers !

Bienvenue sur Vin21 !

Amateur de vins depuis quelques années déjà, j'ai longtemps cherché le meilleur moyen de conserver et de partager en même temps mes souvenirs de dégustations, mes impressions sur les crus auxquels j'ai eu la chance de gouter...

Lors d'une soirée arrosée de très belles bouteilles, l'idée du blog m'est venue et s'est vite imposée. J'essaierai de poster régulièrement et j'espère que vous n'hésiterez pas à laisser vos commentaires !

Un mot sur le titre, qui ne restera peut être pas tel quel mais que je garde pour le moment : cela peut surprendre dans le monde du vin, mais je n'ai que 21 ans. Comme le dit Guy Maheux, "Il y a des âges pour les bons vins, mais non pour ceux qui les boivent."


Bonne lecture à tous !

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